
Les conseils d’Antoine
Miel d’acacia à la truffe noire

Un miel d’acacia aux notes délicatement fleuries agrémenté de morceaux de truffes noires de Provence.
Conseils de conservation
Conserver le miel d’acacia à la truffe noire de la Maison DESSIS, c’est veiller sur une harmonie fragile entre douceur et intensité. Avant ouverture, gardez le pot dans un endroit frais, sec, à l’abri de la lumière, idéalement autour de 15 à 20 °C, sans exposition directe à la chaleur ou à l’humidité. Le miel d’acacia est naturellement stable, peu sujet à la cristallisation, mais la présence de truffe exige une vigilance particulière.
Une fois ouvert, refermez-le soigneusement après chaque usage et conservez-le à température ambiante, dans les mêmes conditions. Ne le mettez pas au réfrigérateur : le froid figerait sa texture et pourrait ternir ses arômes délicats. Utilisez toujours une cuillère propre et sèche pour éviter toute contamination ou moisissure.
Consommez-le de préférence dans les 3 à 4 mois après ouverture pour profiter pleinement de la fraîcheur de la truffe. Passé ce délai, le miel reste comestible, mais la subtilité du parfum peut s’atténuer.
Conserver ce miel, c’est protéger une symphonie discrète. C’est garder à portée de main une rareté bien tempérée, prête à transformer un instant simple en moment d’exception. C’est une promesse de plaisir pur, préservée sous un couvercle d’or.
Conseils de dégustation
Déguster le miel d’acacia à la truffe noire de la Maison DESSIS, c’est goûter une rencontre rare entre la lumière dorée des fleurs et l’ombre profonde des sous-bois. C’est l’union inattendue de la douceur cristalline du miel d’acacia, fluide, floral, limpide et de la puissance noble de la truffe noire, cette perle de la terre, mystérieuse et capiteuse. Dès que l’on ouvre le pot, un parfum envoûtant se déploie : sucré, presque vanillé, bientôt rattrapé par la note boisée, chaude, légèrement animale de la truffe. C’est un contraste saisissant, un équilibre vertigineux.
Sur une cuillère, le miel coule comme de la soie. En bouche, c’est une caresse d’abord sucrée, puis peu à peu le goût de la truffe s’infiltre, tapisse le palais, s’impose doucement, sans brusquer. Chaque bouchée est un dialogue entre ciel et terre, entre fleur et racine. Ce n’est pas un miel qu’on tartine à la hâte, c’est un miel qu’on goûte à demi-mots, les yeux fermés.
Associez-le à un fromage de chèvre frais, à un vieux parmesan, à un pecorino truffé, ou même à un foie gras poêlé. Il transcende une poêlée de légumes rôtis ou une purée de patate douce. Et sur un dessert, glace à la vanille, panna cotta, figue rôtie, il devient magique. Il suffit de quelques gouttes pour que tout bascule dans l’élégance. C’est un miel qui ne cherche pas à plaire à tous, mais à émerveiller ceux qui écoutent.
Déguster ce miel, c’est se laisser porter par la sensualité des contraires. C’est faire l’expérience du raffinement brut. C’est, dans un simple filet d’or, accueillir un instant de grâce.