
Les conseils d’Antoine
Sel de Guérande IGP à la truffe noire

Un voyage entre terre et mer issu de l’association du sel de Guérande IGP avec de véritables copeaux de truffes noires de Provence, qui nous dévoile ainsi toute sa puissance aromatique.
Conseils de conservation
Conserver le sel de Guérande IGP à la truffe noire de la Maison DESSIS, c’est garder intacte la magie d’un mariage délicat. Le sel, naturellement stable, est un excellent vecteur de conservation. Mais la truffe, elle, est vivante, subtile, sensible à l’air, à la chaleur et à l’humidité. Il faut donc préserver ce mélange avec soin.
Gardez-le dans son pot bien fermé, à l’abri de la lumière, dans un endroit frais, sec et tempéré, autour de 15 à 20 °C. Évitez le réfrigérateur, qui pourrait altérer la texture du sel et figer les arômes. Ne laissez jamais le pot ouvert plus que nécessaire : l’air oxyde la truffe et en affaiblit les parfums. Utilisez une cuillère propre et sèche à chaque fois, pour ne pas introduire d’humidité qui pourrait nuire à la conservation.
Idéalement, consommez-le dans les 4 à 6 mois suivant ouverture pour profiter de la plénitude des arômes truffés. Au-delà, le sel reste bon, mais la truffe s’estompe, laissant une trace plus douce, plus discrète.
Conserver ce sel, c’est veiller sur un trésor discret, à la fois simple et noble. C’est garder, dans un pot de cristal gris, une promesse de plaisir pur, prête à sublimer le quotidien d’un simple geste, celui d’aimer ce que l’on assaisonne.
Conseils de dégustation
Déguster le sel de Guérande IGP à la truffe noire de la Maison DESSIS, c’est magnifier le geste le plus simple, saler, en rituel sensuel et rare. C’est unir l’énergie brute de l’océan, captée dans les cristaux gris et humides du sel de Guérande, à la puissance sombre et enveloppante de la truffe noire. C’est une alliance de terre et de mer, une danse d’éléments opposés devenus complices. Dès qu’on soulève le couvercle, un parfum boisé, humide, riche se mêle à l’iode. Le sel ne domine pas. La truffe ne crie pas. Ensemble, ils murmurent.
Prélevez une pincée du bout des doigts, comme un chef attentif. Sur une viande juste saisie, une purée de céleri, un œuf mollet, un beurre cru, quelques copeaux suffisent à transformer l’assiette. Sur une salade tiède de pommes de terre, des asperges grillées, une burrata ou une simple tranche de pain frottée à l’ail, ce sel devient final, signature, point d’exclamation.
En bouche, les grains se fondent lentement, libérant d’abord leur salinité minérale, puis, presque en secret, la profondeur aromatique de la truffe. C’est une sensation diffuse, persistante, comme un écho long après la bouchée. Ce n’est pas un assaisonnement. C’est un geste d’orfèvre.
Déguster ce sel, c’est refuser la banalité du quotidien. C’est transformer un repas ordinaire en expérience sensorielle. C’est saluer avec passion l’intelligence des équilibres, entre la mer, la terre, et la main qui choisit la juste pincée.