
Les conseils d’Antoine
Huile d’olives Carolea

C’est en Calabre que Franco Gullì est allé sélectionner son producteur d’huile d’olive. L’huile d’olive produite est de qualité exceptionnelle, comme celle-ci produite à partir de la variété Carolea. Elle offre une robe dorée et un profil doux et fruité, aux notes d’amande, de pomme verte et d’herbes fraîches. Souple en bouche, avec une légère amertume, elle sublime aussi bien les crudités que les plats méditerranéens.
Conseils de conservation
Conserver une huile d’olive Carolea de Calabre, c’est préserver l’éclat pur d’un fruit fraîchement pressé, fragile et précieux. L’ennemi principal de l’huile d’olive, c’est la lumière, la chaleur et l’oxygène. Il faut donc la garder dans une bouteille opaque, en verre foncé ou en métal, fermée hermétiquement, et la stocker dans un endroit frais, sec et sombre, idéalement entre 14°C et 20°C. Évitez absolument la proximité du four, des fenêtres ou des endroits trop humides.
Une fois ouverte, consommez-la dans les 3 à 6 mois pour profiter pleinement de ses arômes. L’huile d’olive n’aime pas attendre : avec le temps, même la meilleure perd de sa vivacité, de sa force végétale. Si vous en achetez en grande quantité, préférez des formats de 3 ou 5 litres à transvaser dans de petites bouteilles bien fermées, à l’abri de la lumière.
Ne la mettez jamais au réfrigérateur : elle fige, perd de sa fluidité, et cela peut altérer sa finesse. Et surtout, refermez toujours soigneusement la bouteille après chaque usage, pour éviter l’oxydation.
Conserver l’huile Carolea, c’est prolonger la vie d’un paysage, d’un arbre, d’un soleil d’été transformé en or liquide. C’est respecter une intensité naturelle, la protéger comme un vin précieux, pour que, chaque fois qu’on en verse une goutte, elle continue à raconter, intacte, l’histoire simple et brûlante d’une terre qui donne sans tricher.
Conseils de dégustation
Déguster une huile d’olive Carolea de Calabre, c’est plonger dans la lumière brute du Sud de l’Italie, là où les oliviers noueux, sculptés par le vent et le soleil, donnent un fruit généreux, dense, chargé d’âme. La variété Carolea, typique des collines calabraises, offre une huile dorée, parfois aux reflets verts, au parfum franc, presque sensuel. Elle est le fruit d’une terre rude et aimante, et de savoir-faire millénaires transmis sans bruit, de main en main.
Avant de la goûter, honorez-la. Oubliez les cuissons, les plats trop forts. Versez-la crue dans une cuillère ou directement sur un morceau de pain blanc, encore tiède. Humez-la d’abord : une bouffée de feuilles d’olivier écrasées, d’herbe fraîche, d’amande douce, parfois une touche de tomate verte ou d’artichaut. C’est la Calabre qui parle, sèche, solaire, directe. En bouche, elle est fluide, ronde, mais vivante : d’abord douce, elle révèle vite un caractère poivré, une légère amertume noble, une pointe de piquant, la signature d’une huile fraîche, vraie, pressée à froid avec respect.
Ne la noyez pas : elle aime les choses simples. Quelques gouttes sur une burrata, des légumes grillés, une soupe rustique, ou simplement sur une tomate coupée à peine salée, et elle fait tout vibrer. Accompagnez-la d’un vin blanc sec ou d’un verre d’eau fraîche, et savourez le silence entre deux bouchées. Déguster l’huile Carolea, c’est célébrer la lenteur, la vérité du fruit, la puissance du geste simple. C’est écouter une voix ancienne et douce qui vous dit : « Tu peux t’arrêter ici. Tout est là. »